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  •  « Mieux renseigner les jeunes » avec un BIJ

    Interview. Jean-Louis Roussel appelle de ses vœux un bureau départemental d'information jeunesse.

    Jean-Louis Roussel. Photo DDM, archives.
    Jean-Louis Roussel. Photo DDM, archives.
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    Conseiller général, Jean-Louis Roussel préside le réseau information jeunesse (RIJ) de l'Aveyron qui coordonne les neuf points information jeunesse (PIJ) de Bozouls, Espalion, Coussergues, Montbazens, Naucelle, Onet, Rieupeyroux, Rodez et Villefranche-de-Rouergue.

    Vous avez tiré la sonnette d'alarme. Qu'en est-il ?

    Depuis 2001, l'information jeunesse est une mission de service public. Mais, depuis 2005, le RIJ de l'Aveyron vit au ralenti puisque nous avons dû nous séparer de notre seul salarié permanent faute de financement. En Midi-Pyrénées, seul le conseil général de l'Aveyron ne finance pas l'information jeunesse. L'héritage de la rivalité Puech-Censi. On ne peut qu'espérer que les collectivités territoriales prennent aujourd'hui la mesure de l'opportunité et de la nécessité de conforter l'information généraliste à destination des jeunes. Car il existe, certes, des dispositifs en direction d'une certaine jeunesse en difficulté mais rien pour s'adresser globalement à tous les jeunes, pour les renseigner.

    Or, il est nécessaire de développer le maillage dont est dépourvu le sud Aveyron. La mission du RIJ 12 est, via les PIJ, d'accueillir, d'informer (emploi, Europe, logement, formation, loisirs, vie quotidienne, multimédia, santé…) et, le cas échéant, d'orienter les jeunes vers les stuctures les plus adaptées à leurs problématiques.

    Pour cela, l'objectif initial dès la création du RIJ est de fédérer les partenaires au sein d'une structure appelée BIJ (bureau information jeunesse). à ce jour, l'Aveyron reste le seul département de Midi-Pyrénées à ne pas s'être doté d'un BIJ.

    Un BIJ est-il nécessaire ?

    Cela nous donnerait les moyens d'une meilleure animation du réseau, de travailler à son développement, notamment dans le sud, de créer une documentation départementale sur les thèmes intéressant les jeunes, de tisser des liens réguliers avec les réseaux régional et national, de mieux accompagner les PIJ dans leurs propres projets et de mieux cerner les besoins en formation des personnels des PIJ… Le BIJ n'est pas un gadget mais bel et bien un outil nécessaire de coordination. Rappelons que, malgré les difficultés, les neuf PIJ ont accueilli près de 13 000 jeunes en 2007 après avoir connu des pointes à 20 000 lorsque le RIJ avait encore un salarié permanent.

    Quelles sont les conditions et les perspectives d'une création d'un BIJ en Aveyron ?

    Notre dernière assemblée générale a permis de relancer les démarches du RIJ auprès des nouveaux élus pour la création du BIJ. La condition essentielle est de le créer, comme ailleurs, dans le chef-lieu. Plusieurs pistes existent : la future maison commune emploi-formation, mais des incertitudes demeurent encore sur la répartition des espaces. Par ailleurs, la municipalité de Rodez réfléchit actuellement au meilleur site où implanter le BIJ en prenant en compte sa propre politique jeunesse, l'action de la MJC qui abrite le PIJ de Rodez, et les intentions - non encore exprimées - de la nouvelle majorité du conseil général. J'ai rencontré le président Jean-Claude Luche pour lui présenter le RIJ et le sensibiliser au projet d'un BIJ. Il ressort de cet entretien une réunion technique, le 20 janvier, avec la direction des services du conseil général. En outre, le RIJ va convoquer son conseil d'administration pour renouveler son bureau et une rencontre avec le directeur régional de l'information jeunesse est programmée en janvier. Enfin, je dois à nouveau rencontrer la municipalité de Rodez.


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